extinction - 4 novembre 2016
Gilles Bœuf : La biodiversité, de l'océan et la forêt, à la cité
France Culture - Vendredi 4 Novembre 2016
Gilles Bœuf : La biodiversité, de l'océan et la forêt, à la cité
Éthologie
Bribe
extinction
Les humains parlent de 6° extinction et s'en attribuent la responsabilité. Certains préconisent des comportements respectant la biodiversité. Mais les 50% de vertébrés qui ont disparu depuis 40 ans sont perdu pour l'évolution de l'Univers. Il n'y a aucune raison que le processus ne s'interrompe puisqu'il est lié au succès d'une espèce, les humains qui, animaux moyens supérieurs, sont passés de quelques milliers à presque 8 milliards en 70 000 ans.
Ce succès est lié à l'exponentiation de leur empreinte écologique intimement liée au développement exponentiel de leur population. Ce processus est glorifié dans toutes les histoires de tous les groupes humains que l'on appelle Etat. Tous prônent le "Apparaissez et Croissez".
L'ère des dinosaures a été interrompue par une astéroïde, dit-on. Mais chez les dinosaures, il n'y avait que un grand nombre d'explosions démographiques. Chez les humains, s'y ajoute l'exponentiation de l'empreinte écologique individuelle. On ne parlerait pas de 6° extinction, si les humains avaient gardé leur empreinte d'il y a 70 000 ans. Mais voilà, le paradoxe veut que si leur empreinte écologique n'avait pas explosé, ils ne seraient que quelques milliers sur toute la Terre.
Comment se présente l'avenir des humains? Ils ne sont que l'expression infinitésimale de l'évolution de l'Univers qui comporte des trilliards de trilliards de trilliards d'étoiles ( André Brahic - Les enfants du Soleil). Le nombre d'humains est une donnée exogène par rapport aux humains car, comme tous les vivants, les humains sèment à tous vents. Les humains continuent à se développer tant qu'ils trouvent des ressources de vie, naturelles ou intellectuelles, et quand celles-ci viennent à diminuer, le nombre des humains diminuent.
Copyright GS - 4 novembre 2016