synaptogenèse - 2 juin 2020*
synaptogenèse - (3 articles)
Éthologie
Bribe
Synaptogenèse 01
p 57 - la création des synapses
"Lorsque les neurones apparaissent, entre la 6° et la 8° semaine de grossesse, des synapses isolées se forment dans la sous-plaque. La synaptogenèse s'accélère un peu entre le 12° et le 17° semaine, mais ce n'est qu'à partir de la 20° qu'elle se met en route pour de bon. On assiste alors à une augmentation explosive qui se maintient jusqu'à l'âge de 5 à 7 ans, commençant dans les zones du cerveau où sont reçues les impressions sensorielles et se terminant par les parties où elles sont traitées, c'est-à-dire dans le cortex cérébral frontal, là où a lieu l'activité de pensée proprement dite. Presque un million de nouvelles synapses sont ainsi produites chaque seconde. La synaptogenèse se poursuit ensuite à un niveau élevé jusqu'à la puberté, puis elle régresse fortement, même si des synapses continuent à apparaître chez l'adulte. On a même démontré que cette activité persiste jusqu'à l'âge de 70 ans et probablement au-delà."
Commentaires
Les synapses inscrivent définitivement dans le cerveau d'un vivant tous ses apprentissages physiques et moraux et tous ses souvenirs. C'est pour cette raison qu'un bébé nouveau né placé dans une famille pauvre aura tendance à être comme elle, pauvre et dans une famille aisée, il sera probablement riche. Plus le nouveau vivant ajoute des jours à son existence, plus il ressemble au milieu où il vit et plus il est attaché à ceux qui lui sont proches à ce moment-là.
Copyright GS - 15 janvier 2019 - 274
-------------------------------------
Ethologie
Bribe
Synaptogenèse 02Copyright GS - 15 janvier 2019
-------------------------------------
Ethologie
Bribe
Synaptogenèse 03
Tous les vivants ont un certain nombre de moyens de s'adapter/évoluer face à chaque situation qui se présente aussi minime ou importante soit-elle. .
Il y en a un très grand nombre de situations possibles.
Elles sont d'importance variable: la nourriture du jour pour tous ou bien la prise d'une décision critique tout en sachant bien que c'est l'évolution qui détermine l'importance d'une décision et non le vivant qui la prend.
Pour une espèce donnée, le nombre de ces moyens d'un vivant dépend de son histoire c'est à dire toutes les situations par lesquelles il passe.
Chaque décision d'un animal s'inscrit dans sa synaptogenèse. C'est elle qui est la mémoire de son histoire. C'est une mémoire biologique.
Plus généralement selon l'éthologie des vivants, chacun est en quête permanente de ressources de vie et de ressources de reproduction. En permanence, cela signifie qu'il n'y a pas un instant où un vivant ne trouve une ressource. Dès qu'il cesse sa quête de ressources de vie, il disparaît et dès qu'il cesse sa quête de ressources de reproduction, son espèce diminue.
Ce niveau de généralités signifie que cela concerne toutes les espèces animales du rotifère à 200 neurones, par exemple, à l'éléphant à 257 milliards de neurones. Pour mémoire, l'humain en possède environ 100 milliards.
Par exemple, pour l'humain les ressources de vie sont tout ce qui n'existerait pas si les humains n'étaient pas apparus et les ressources de reproduction c'est ce qui a fait apparaître les 106 milliards d'humains qui ont existé ou qui existent.
NB:
La synaptogenèse - la production de synapses - est lié au cerveau. Elle ne concerne que les animaux.
Chez les plantes, le rôle de la synaptogenèse est pris en charge par le génome. Chez celles-ci on trouve les génomes les plus importants.
La Paris Japonica possède le génome le plus important des vivants à savoir 150 milliards de paires de bases d'ADN.
Chez les animaux, c'est le protoptère éthiopien - un poisson - avec 130 milliards de paires de bases d'ADN qui l'emporte.
Pour mémoire, le génome de l'humain évolue autour de 3 milliards de paires de bases d'ADN moins que le chimpanzé à 3,3 milliards.
( Les informations peuvent être retrouvées dans Wikipedia et dans des sites scientifiques que l'ont trouve dans Internet. )
Copyright GS - 2 juin 2020