reproduction 02 - 2 novembre 2018
Synthèse
Ethologie
Bribe
Synthèse
1) - Chez la plupart des vivants multicellulaires, il y a deux sexes: un sexe féminin et un sexe masculin. Cela favorise les mutations donc l'évolution. Dans le cas de la scissiparité ou de la parthénogenèse, l'évolution se manifeste différemment.
2) - Cette quête s'impose de manière extérieure: tous les animaux et toutes les plantes se reproduisent selon leur mode. Les plantes, immobiles, "sèment à tous vents". Les animaux sont mobiles: chez chaque espèce dont le génome et le cerveau sont importants , une femelle et un mâle doivent se côtoyer ou s'unir.
3) - Chez tous les animaux, il y a plutôt concurrence pacifique dans la quête des ressources de reproduction: si les mâles se combattent, en général, celui qui est battu fuit.
4) - Au fur et à mesure de l'évolution des animaux depuis 600 millions d'années, le nouveau-né est "internalisé" dans le corps de l'un des deux sexes, chez ce que l'on appelle, par convention, la femelle.
5) - Alors que chez les dinosaures/oiseaux, la femelle pond l’œuf qui peut-être couvé par la femelle et le mâle, chez les mammifères, l’œuf se développe dans le seul corps de la femelle.
6) - Un grand nombre d'espèces d'oiseaux forment un couple tant que les petits ne sont pas sevrés sinon la couvaison et le pré-sevrage sont impossibles. Chacun couve à tour de rôle pour permettre à l'autre de se nourrir et de nourrir la couvaison, ou bien l'un nourrit celui qui couve et la couvaison. La cause en est que les oiseaux se déplacent dans les airs et qu'ils font, en général, leur nid dans les arbres ou d'autres plantes.
7) - Chez les mammifères non-humains, peu d'espèces forment un couple. Comme le nouveau né est incapable de se nourrir seul et que le mâle procréateur est en général absent, c'est la femelle qui fournit sa première alimentation avec ses mamelles et qui s'en occupe jusqu'au sevrage. A noter que le mâle porte également des mamelles mais elles sont atrophiées. En général, jamais une femelle mammifère non-humaine n'abandonne ses nouveaux nés car c'est les condamner à une disparition certaine. L'abandon est une mauvaise adaptation et il est annulé par l'évolution. Il existe de rares cas où une mère adopte un nouveau-né qui n'est pas le sien.
8) - Chez les humains, la meilleure adaptation est le couple éternel car le sevrage y dure longtemps. Mais, les humains sont des animaux sociables et l'adoption d'un nouveau né par d'autres humains n'est pas rare.
Le couple éternel l'emporte mais comme ce n'est pas un acquis biologique mais éthologique, tous les cas de figure sont possible que l'on peut classer depuis le couple éternel équilibré et qui dure jusqu'à la disparition de la femelle et du mâle qui le constitue jusqu'au couple qui ne dure que le temps de la conception.
Les configurations des couples sont nombreuses et le rôle de la femelle et du mâle varie en conséquence. Dans les couples monogamiques éternels, il y a une tendance à l'égalité entre la femelle et le mâle tandis que dans les couples polygamiques éternels, le mâle a la prééminence. Tout l'enjeu se trouve dans la quête des ressources de vie. Dans le couple monogamique, chacun peut contribuer de 0 à 100% aux ressources de vie du couple alors que - théoriquement - dans le couple polygamique - sauf quelques exceptions où la femelle l'emporte - le mâle est le principal fournisseur des ressources de vie ou plutôt il est considéré comme tel.
copyright GS - 2 novembre 2018