guerre - 31 mai 2019
guerre
Svetlana Alexievitch
Prix Nobel de Littérature 2015
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Des centaines de destins forment un choeur tragique que la souffrance au quotidien nourrit à chaque page de son indicible beauté. Le sacrifice devient alors source de vie, et l'on se dit que jamais personne ne nous a parlé de ça comme ça, et l'on a la sensation que ces jeunes filles souriantes en vareuse de soldat seront toujours là, avec nous, et l'on se demande comment l'on a pu si longtemps se passer d'elles.
Éthologie
Bribe
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Chez la plupart des vivants multicellulaires végétaux ou animaux, il y a un genre masculin et un genre féminin.
Chez les animaux supérieurs qui ont 45 kg et plus le dimorphisme biologique est important.
Chez les ovipares se sont les femelles qui portent le foetus dans un œuf avant de le pondre. La couvaison peut-être mixte ou non mixte féminine ou masculine.
Chez les vivipares, seules les femelles portent le foetus.
Chez les humains, elles nourrissent souvent les enfants et du point de vue éthologique, c'est elle qui s'en occupent, principalement, jusqu'à l'autonomie physique totale.
Les humains forment des groupes appelés États. Ces groupes favorisent la quête des ressources de vie pour les membres qui les constituent. Ils sont en concurrence pacifique tant que chaque état estime qu'il a suffisamment de ressources. Sinon, c'est la guerre.
En 1941, le groupe allemand veut s'emparer des ressources de vie du groupe russe. Dans la concurrence cruelle, la lutte est à mort. Le groupe russe en position de faiblesse au début de la guerre fait intervenir des femmes qui en tant de paix sont très peu nombreuses dans les armées. Éthologiquement ce n'est pas leur rôle principal.
"La guerre n'a pas un visage de femme" raconte comment les humaines se comportent dans la concurrence cruelle.
"Derniers témoins" raconte comment les enfants se comportent dans la concurrence cruelle.